Investir dans l’innovation, c’est l’heure de prendre les bonnes résolutions !
AQUILA EYES – Septembre 2019
Editorial
Rentrées européenne et économique sous haute-tension pour tous ! Nous ouvrons cette série de newsletters pour la session 2019-2020 sous l’angle du pragmatisme et des bonnes résolutions à prendre pour cette année qui se veut « charnière ». La première d’entre elles : Réussir à bien investir dans l’innovation pour éviter de perdre argent, influence et indépendance.
L’amorçage d’un projet est plutôt bien maîtrisé en France et consiste à donner un financement à un projet bien porté et bien structuré par ses founders. Par contre, son pilotage sur la durée est plus difficile, surtout durant les phases d’accélération nécessitant des capitaux. Est-ce que cela provient de notre complexe de l’ingénieur ? Possible. Croire que la technique remplace l’adaptation est en partie ce qui nous rends plus corvéable que les anglo-saxons, ces derniers étant très opportunistes et misant sur l’expérience, ou même les chinois, patient et travaillant à l’amélioration constante. Mais qu’on put comprendre ces deux nations que nous maîtrisons si mal ?
On dirait qu’ils ont parfaitement identifié quand il faut investir et quand il faut se retirer. Comment font-ils exactement ? Il est de bon ton dans le domaine financier de dire qu’un investisseur fourni des capitaux à une « jeune pousse » et sous 3 ans ces capitaux commencent à dégager des dividendes. Mais notre façon de piloter ces investissements, en France, est-il adapté au point que nous sachions réellement créer ces dividendes attendus par les investisseurs étrangers ?
Le Cas pratique : Le Bon Coin, l’entreprise française deviendra-t-elle discrètement un titan de la data transactionnelle ?
Le Bon Coin fut créé en 2006, il est une extension d’une plateforme suédoise crée en 1996 par un informaticien et racheté par Schibsted, un éditeur norvégien. C’est grâce à un partenariat avec le groupe Ouest-France, que le déploiement de la version française voit le jour et peut commencer sa progressive et discrète ascension. En 2011, la société exploite une trentaine de salarié et réalise près de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, son nombre de visiteurs et de transactions est plus important que eBay en France.
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Investissement : cherche-t-on à déshabiller Paul pour habiller Jacques, pour éviter les échecs dans l’innovation ?
La French Tech existe depuis novembre 2014, elle est le symbole d’un sursaut « populaire » soutenu par la politique pour l’indépendance technologique, la valorisation des talents. Depuis, Fleur Pellerin s’est orientée vers la finance dans l’innovation tandis que Arnaud Montebourg s’est positionné comme startuper dans l’agronomie.
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Stratégie : L’Allemagne se réveille et des opportunités se dessinent en Europe
Au cours des dernières années, les actions gouvernementales françaises ont contribué à faire de la France la destination privilégiée des capitaux étrangers en termes d’innovations. Concrètement, nous sommes en effet attractifs en raison de notre adaptabilité, de notre ingéniosité et aussi du bas prix que représente l’intervention française comparée à d’autres nations. A titre de comparaison, un développeur informatique aux Etats-Unis peut facilement s’attendre à être rémunéré 90K-150K USD par an contre un 30K-40K EUR en moyenne en France.