L'Art de la Compétitivité : Es-tu Dirigeant-Cigale ou Leader-Fourmi ?
Vision d'aigle - la Newsletter
Le dirigeant-cigale et le leader-fourmi
Le dirigeant-cigale ayant pratiqué son management vieillot,
Tout l’été de son règne occidental devenu palot,
Se trouva fort dépourvue et mal avisé de faire l’autruche
Quand la bise fut venue sous l’impulsion américaine, chinoise et russe.
Pas un seul petit morceau de marge de manoeuvre et de réalisme sinon
De mouche ou de vermisseau qui ne suffirait pas à alimenter une vision.
Il alla crier famine auprès du côté de l’Amérique,
Chez le leader-fourmi son voisin qui lui se livre à la guerre économique,
Le priant de lui prêter à grand coup de planche à billet
Quelque grain pour subsister et finalement y perdre sa dignité
Jusqu’à la saison nouvelle qui devait venir après la guerre en Ukraine.
Je vous paierai, lui dit-il, en espérant ainsi lui faire croire
Qu’avant l’août mondiale, cet animal, aurait su se mettre au travail,
Pour payer l’intérêt et principal, alors qu’il s’était fait avoir !
Le leader-fourmi n’est pas prêteur, c’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit il à cet emprunteur
Nuit et jour à tout venant, je chantais ma gloire passée sans me soucier du temps présent, ne vous en déplaise
Vous chantiez ? J’en suis fort aise ! Hé bien dansez pour moi, comme un singe savant maintenant.
Une interrogation sur la compétitivité et la compétence à diriger
Voilà quelques mois maintenant que j’anime des podcasts et newsletter pour partager au plus grand nombre de mon réseau LinkedIn l’art de la guerre économique. Pouvoir se battre pour développer son activité, pour gérer des négociations difficiles ou pour prendre un avantage compétitif est au cœur des articles “business”.
Mais dans les faits, dès lors où l’on commence à s’adresser à plusieurs cadres et dirigeants, qu’ils soient à la tête de TPE, PME ou Grandes entreprises, on se rend compte qu’il y a de la “palabre” d’un côté, et seuls quelques initiés prêt à faire preuve de volonté.
Aussi, je m’interroge, maintenant, sur la volonté réelle de se développer et d’être compétitif. Ok, certains peuvent me parler de la nécessité d’avoir confiance pour avancer. Que la confiance prend du temps, c’est un fait ! Mais il y a un autre aspect : l’opportunisme.
L’opportunisme et la compétition sont liés. Quand on propose de découvrir des alternatives, des perspectives nouvelles, il faut se montrer opportuniste ! Seuls les faibles, les prétentieux, les péteux arrogants font du surplace. Aujourd’hui, l’entrepreneuriat français et européen est en souffrance, à quelques rares exceptions près, notamment parce qu’une fois atteint une masse critique, le principe de Peter se met en branle.
Vous ne connaissez pas ? C’est un concept qui vise à dire qu’une personne évolue dans une organisation ou un système hiérarchique jusqu’à atteindre son seuil d’incompétence. Ce qui signifie en définitive qu’arriver un certain laps de temps, toute organisation quelle qu’elle soit aura à ses différents postes des incompétents car ils n’évolueront plus.
Ne pas savoir évoluer, c’est signe d’incompétence.
Les outils pour se mettre à niveau
On parle donc de la nécessité de monter en compétence. On apprend en s’inspirant des meilleurs. Le dirigeant-cigale doit s’inspirer du meilleur et le meilleur, c’est le leader-fourmi. Il s’agit de s’adapter et d’apprendre. Il ne faut pas tout oublier et recommencer l’apprentissage, mais seulement développer petit à petit quelques compétences nouvelles.
Les solutions existent ! J’ai conçu une méthode en négociation offensive que je propose directement sur internet. Elle est au croisement des méthodes américaines de Chris Voss, ancien négociateur contre-terroriste du FBI. Elle intègre également des aspects du Leadership vertueux de Alexandre Dianine-Havard, et des aspects économiques liés à la performance, issus de Robert Kiyosaki.
Cette méthode en négociation offensive a été mise en pratique sur différents théâtres d'opérations comme Gaia-X, les relations publiques en France, certaines négociations compliquées au sein des Human Right (ONU). Elle a aussi servi dans la gestion de rapport de force en partant de contexte défavorable pour des opérateurs vis-à-vis de leur commanditaire. Elle permet également de négocier avec des personnes qui ont un certain nombre de privilèges comme les professions réglementées, et d’inverser les rapports de force.
En bref, elle est performante. Elle est efficace et s’inscrit dans la pure compétitivité. C’est un premier outil qui est mis à disposition pour devenir aussi efficace et pragmatique que les américains. Je vous invite à le découvrir.
> MÉTHODE EN NEGOCIATION OFFENSIVE
Plusieurs autres outils existent également tels que le renseignement compétitif, le profiling, le relationship management ou encore le growth hacking.
N'attendons plus, abordons ensemble le développement compétitif : CONTACTEZ-MOI
Le Podcast que je vous propose
La Chronique du Corsaire : YouTube - Spotify - Apple Podcasts
Renseignement économique : contrôler un système hiérarchique
Toute chose est interconnectée, disent les amérindiens ! Ce propos philosophique a aussi une existence très pragmatique, pas seulement dans le domaine du digital et des liens établis par les réseaux sociaux, mais parce que l’interdépendance est la réalité biologique de notre nature humaine : on cherche un chef, un référent, un guide. On a besoin de vivre avec des amis, de la famille ou du réseau professionnel. Nous sommes des êtres sociaux !
Qui dit social, dit structure et codes sociaux ! Qui dit social dit comportements et interactions. Tout l’enjeu dans une opération d’influence en négociation offensive, en growth hacking ou simplement lorsque l’on tente de remonter les données sur quelqu’un, réside dans la capacité à combler les “blancs”. Tout réside dans le fait de combler les trous dans la raquette afin de faire rebondir la balle et réaliser un smash efficace.
Contrôler le système vise à impacter le pouvoir décisionnel. Chaque personne s’interface l’une vis-à-vis de l’autre, comme je l’aborde dans la formation en négociation offensive, l’important ne réside pas dans la compréhension des procédures de l’entreprise ou de l’organigramme. Ces données sont collectées par les petits joueurs du marketing ou usant de méthodes basiques pour faire du ciblage. Quand on cherche une donnée ou une réaction précise, on va chercher les individus en fonction de leurs comportements.
Quelqu’un d’influence peut se situer à une position intermédiaire dans l’organigramme. Ou bien alors sa personnalité va se développer et il pourra croître en quelques mois dans l’organisation et accéder à des leviers pertinents d’influence. L’important est donc de bien cartographier les interactions entre les personnes et de le faire en les considérants comme des composantes d’un système et non comme étant le système en lui-même.
Chercher à influencer une hiérarchie en se basant sur le système c’est idiot. On doit toujours intégrer les rivalités, les frustrations, la gestion de la pression dans une cartographie. Et on doit impacter favorablement les acteurs de ce système pour que la hiérarchie procède à ce que l’on attend d’elle. D’ailleurs, une hiérarchie peut produire un résultat parce qu’elle est totalement dépendante de ses opérateurs sur le terrain. Cela peut la biaiser dans ses jugements, dans sa compréhension de la situation.
J’ai déjà vu des organisations pyramidales et rigides se faire noyauter par des comportements carriéristes. Ce genre de situation est excellente car elle repose sur la rivalité pure et dure, sur des rapports de force inhérents et une lutte d’égo inouïe. Si en plus on retrouve quelques personnalités toxiques ou de type pervers narcissiques à l’intérieur, alors on peut complètement prendre le contrôle sur les décisions de la hiérarchie.
En apparence, cette dernière aura toujours l’impression d’être la véritable responsable, la personne qui a le dernier mot et l’autorité réelle. Mais dans les faits, elle sera déjà sous l’influence de ceux qui orientent leurs points de vue, dont le point de vue aura été orienté par nos soins particuliers. L’important est de toujours cartographier et représenter les rapports de forces et les influences réelles entre les personnes composant un système hiérarchique.
Le mindmapping est un outil intéressant pour garder une visibilité sur ce système dynamique, comme l’UML d’ailleurs.
Et ma petite veille depuis la dernière publication
La transmission de la crise, secteur par secteur - par l’excellent site XERFI Canal.
PLF : les lobbys de l’environnement trouvent de nouveau relais à l’Assemblée - par l’incontournable Lettre A.
Information et désinformation en temps de guerre - proposé par l’IRIS France.
Forces spéciales : bande annonce de l’exposition - proposée le Musée des Armées, à l’Hôtel des Invalides.
Un petit rappel de l’excellent Time for the Planet concernant notre Planète à ne jamais oublier.
Crypto : dernière ligne droite pour le règlement MiCA - proposé par CoinTribune.
En Bretagne, la méthanisation sous pression qui est une question essentielle en pleine crise énergétique, traitée par Splann.org
Désinformation économique : déjouer les manipulations des institutions - proposé par l’excellente chaîne ELUCID.