Négociation : utilité des gens toxiques et pervers narcissiques
Les Chroniques du corsaire - Vision d'aigle
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C’est un mal à la mode ! On l’étudie, on l’analyse, on tente de dissocier ce qui relève de la perversion narcissique de la personne toxique. Et aussi, ce qui ne relève pas exactement de ces troubles mais qui est simplement une réaction normale dans une période de stress. Et lorsque l’on négocie, il est toujours bon de rechercher de genre de profil. Plus encore si l’on souhaite réaliser une négociation offensive comme je l’enseigne dans ma formation.
Une personnalité toxique est un de ces points clés. Son égoïsme est suffisamment développé pour qu’elle puisse être amenée à céder et entraîner avec elles plusieurs des personnes de l'organisation
Les organisations sont des systèmes assez faciles à orienter avec un peu d’ingénierie sociale et de modélisation des mécanismes décisionnels. On peut extraire à peu près toutes les informations dont nous avons besoin pour obtenir les informations clés et provoquer les décisions que nous souhaitons voir prises. Avec un peu de maîtrise, on peut même orienter toute une organisation structurée ou volatile comme on le souhaite. L’important est de trouver le point central de vulnérabilité !
Une personnalité toxique est un de ces points clés. Son égoïsme est suffisamment développé pour qu’elle puisse être amenée à céder et entraîner avec elles plusieurs des personnes qui sont touchées par son caractère toxique. Disons qu’elle peut servir afin de produire un contagion dans l’organisation. C’est un élément faible de nature. Un peu de renseignement de sources ouvertes et de profiling avancé permet de rapidement classer ce type d’individu dans la cartographie.
Ce type de personnalité dispose de la maturité émotionnelle d’un enfant de 5 à 7 ans.
Il en est de même pour les personnalités dites “perverses narcissiques”. Contrairement aux personnes de tempérament colérique, c’est-à-dire ces personnes qui exercent sur les autres une autorité forte et qui sont des managers nés, des rouleaux compresseurs faisant avancer les dossiers, le pervers narcissique ne se fait avancer que lui-même.
Ce type de personnalité dispose de la maturité émotionnelle d’un enfant de 5 à 7 ans. Elle ne perçoit pas l’autre comme autre chose qu’un instrument permettant de satisfaire et véhiculer l’admiration attendue. Cette personne a développé avec le temps un ensemble de subterfuges et de technique de harcèlement et influence psychique capable de torturer ses collaborateurs ou la hiérarchie.
Dans la négociation offensive, chercher et trouver l’une ou l’autre, voir l’une et l’autre de ces personnalités est du pain béni !
Le goût du pouvoir du pervers narcissique le classe naturellement dans les postes influents : manager, avocat, notaire, financier, politique, responsable social, etc. Tout ce qui confère une puissance sur l’autre va l’intéresser. Mais comme son esprit est naturellement faible en termes de portée stratégique, il se révèle finalement bien plus influençable qu’il ne le reconnaîtrait. Pire encore, sa nature perverse fait qu’il va toujours nié avec été mis à nu et donc utilisé malgré lui. Il cherchera sans cesse le subterfuge pour reprendre l’ascendant car “il ne peut en être autrement, c’est lui le véritable maître”.
Dans la négociation offensive, chercher et trouver l’une ou l’autre, voir l’une et l’autre de ces personnalités est du pain béni ! En effet, si le premier fonctionnera comme un “virus” qui peut totalement intoxiqué l’organisation, tout en se révélant assez faible pour livrer n’importe quelle information stratégique sans aucune loyauté, l’autre peut être séduit habilement dès lors où on alimente sans réserve la supériorité qu’il pense avoir, jusqu’au point critique où on décidera de torpiller cette personnalité pour provoquer l'autodestruction de l’organisation. Ainsi, l’un et l’autre de ces profils tant redoutés se révèleront de puissants alliés.